Un quart des start-up qui se créent en France ne dépassent pas le premier exercice.

Un quart des start-up qui se créent en France ne dépassent pas le premier exercice ! 

Il est donc indispensable de bien se faire conseiller en amont dès la phase de réalisation de votre Business plan la validation de votre idée, du marché visé, du business model, des besoins en trésorerie que vous aurez, etc..

Les Advisors de cercloo, de par leurs expériences sont là pour vous répondre et dire ce qu’ils pensent de votre dossier et hypothèses de travail.

Vous trouverez ci-dessous un extrait d’un article intéressant publié sur lesechos.fr de l’été 2018 :

Les startuppeurs aussi connaissent les défaillances. A côté des success stories tricolores, une autre réalité moins brillante se dessine :  selon French Web, 25 % des jeunes pousses qui se créent ne dépassent pas le premier exercice, 36 % échouent au bout de deux ans, et 44 % au bout de trois. Or ces créateurs se retrouvent du jour au lendemain sans filet financier. (….)

Eric Feldmann, président du tribunal de commerce de Lille, a constaté une hausse, depuis deux ans, des mises en cessation de paiement pour les start-up : une petite dizaine l'année dernière et déjà trois ou quatre cette année. « Et c'est sans compter celles qui ont été mises en sauvegarde ou ont pu repartir grâce au fonds régional de secours ", précise-t-il.

Course aux levées de fonds

L'histoire est souvent la même. L'idée vient d'un créateur bardé de diplômes, mais ensuite l'entreprise pêche côté finance. Mal structurée, elle manque de fonds de roulement. Et une fois que l'aventure a démarré, elle ne trouve pas les fonds d'investissement pour continuer. « Il y a beaucoup d'argent en France, beaucoup de fonds, mais ces petites sociétés ne trouvent pas celui qui leur convient », explique Eric Feldmann

Un autre article  de Juillet 2017 de  lefigaro.fr explique:

À l'heure où seules 10% des start-up françaises parviennent à survivre, cet important taux d'échec engendre une période de réflexion dont il faut absolument tirer profit pour relativiser et mieux rebondir. Explications.

«Quoi qu'il arrive, j'apprends. Je gagne à tout coup.» Cette pensée pleine de sagesse est de l'auteur française Marguerite Yourcenar, décédée en 1982. Peu importe le nombre d'échecs, de déconvenues que l'on subit, il faut les percevoir comme des expériences... Les échecs d'aujourd'hui façonnent les réussites de demain. En la matière, quel terreau plus inspirant que celui des jeunes pousses? Chaque jour, des dizaines se lancent et des dizaines se meurent simultanément. Si l'espérance de viedes start-up a augmenté en France durant ces dernières années, elle demeure très basse: quatre ans. C'est la durée de vie de 60 % des start-up françaises! 

Un autre chiffre de 1001startups évalue un taux d'échec de 90%. Des échecs aux causes aussi riches que diversifiées. Aux États-Unis, une start-up sur deux ne parvient pas à survivre après avoir soufflé sa première bougie... Deborah Sweeney, fondatrice de MyCorporation.com - plateforme qui accompagne les jeunes pousses dans leur développement - a donné au site Mashable quelques leçons essentielles pour rebondir après un échec entrepreneurial.

Écoutez les autres. Il convient de le répéter, inlassablement. L'un des principaux défaut des fondateurs de jeunes pousses est de foncer tête baissée, sans prendre le temps de solliciter et d'écouter leur entourage. Une attitude compréhensible: les entrepreneurs agissent ainsi par peur que leur idée ne soit dérobée par un concurrent ou une personne mal intentionnée... Le monde des jeunes pousses est effectivement une guerre des idées sans pitié. Devant votre échec, vous pouvez désormais solliciter votre entourage (partenaires, fournisseurs, employés...) afin de vous aider dans votre réflexion. 

• Listez les erreurs que vous ne referez pas. À ce stade de votre réflexion, si vos discussions ont été honnêtes, vous devez pouvoir lister plusieurs raisons essentielles qui ont construit votre échec, des prémices de votre projet à son dernier souffle. Il convient donc de les retenir afin d'éviter qu'elle ne se reproduisent une seconde fois. Ne pas faire la même erreur une deuxième fois - voire plus! - est un marqueur d'intelligence. 

• Évitez le syndrome «Devenir riche rapidement». La perception de l'argent et sa gestion fait également partie des sujets où le bât blesse. Si vous placez ce dernier en tête de vos priorités dès le départ, il est possible que vous basculiez dans une logique dans laquelle votre unique préoccupation sera de faire des millions pour devenir riche le plus rapidement possible. C'est une erreur. «Votre projet est votre bébé, dans lequel vous allez consacrer beaucoup de temps et d'énergie, précise Deborah Sweeney. Ce qui vous stimule doit donc avant tout être de résoudre un problème que vos client veulent également résoudre.»